Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
GABTOR
GABTOR
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 481
5 avril 2011

GABTOR #9

Van_Helsing_006

PARTIE 8 LES VAMPIRES DE NAPTARION

Les vampires de Naptarion se nourrissent de chaires, mais préfèrent de loin les âmes. Dès qu'ils avalent l'âme d'une victime les vampires de Naptarion peuvent la manipuler, ou prendre sa place grâce à leur pouvoir de métamorphose. Ils sont peu résistants et peuvent brûler à cause des rayons du soleil.

 

Le soleil luisait et les oiseaux chantaient. La forêt du Féralas était plus resplendissante que jamais. Soudain une forme incongrue apparut dans le ciel, c’était une météorite couleur cendre. Elle percuta de plein fouet le Féralas et vint troubler la paix qui y régnait. Un grand cratère défigura la forêt et des débris de roches volèrent de tous sens. Une créature noire et cendreuse surgit ensuite de la poussière de roche. C'était un vampire venu d’une lointaine planète, Naptarion. Il était le précurseur d’une ère, certes courte, mais démoniaque, une ère qui laissera longtemps sa marque dans l’histoire du Tajnara par sa noirceur. Soudain, la créature sembla se réveiller de plusieurs années de léthargie, ses ailes qui recouvraient son corps se déplièrent et elle poussa un long râle qui fit trembler Gabtor et la fit dévié de son axe de rotation. Elle sauta de son piédestal de gravas et sortit hors du cratère. Non loin de là, la reine Xélia faisait une balade dans sa voiture tirée par deux chevaux. La créature se cacha dans les fourrés et vit l’équipage de la reine. Elle aspira dans la direction des quatre soldats à chevale, leur âme se mit à s’envoler hors de leur enveloppe charnelle et fut aspirée par le vampire avaleur d’âmes. Ils s’arrêtèrent ainsi que le cocher, qui avait aussi était touché. Le soleil était brillant et il faisait chaud, des gouttelettes d’eaux perlèrent sur la peau sombre et cendreuse du vampire, il fixa l’astre solaire et une tache blanche et fumante se forma sur sa peau. Il commençait à se consumer. Il rentra dans la voiture et vit Xélia. Qui fut étonnée de voir une telle abomination, se précipiter dans la seule zone d’ombre disponible. Il la regarda de ses yeux jaunes et vit en elle une échappatoire inespérée, car grâce à son pouvoir de métamorphose, il pourrait prendre sa place et échapper ainsi à une mort atroce. C’est ce qu’il fit et la vraie Xélia trouva La Mort. Le cortège reprit son chemin vers l’île des Châtiments. Le trajet dura tout l’après midi, pour enfin déboucher sur les côtes du Féralas. La fausse Xélia descendit, sa robe épousait sa silhouette délicate. Elle avança vers un navire blanc et prit place à son bord. Les voiles furent déployées et le navire vogua sur l’onde bleue. La nuit survint, les étoiles apparurent et une bise légère souffla sur le visage de Xélia. Elle fixait le ciel et se laissait caresser par cette bise. Une fois arrivée, l’embarcation fut arrimée sur la berge et ses occupants en descendirent, une voiture recueillie la reine et l’emmena vers le château. Elle en sortit et monta les marches qui mènent au hall, un soldat était posté, sur chacune des marches. Ils étaient en armure, tenaient chacun une lance, avaient une épée au côté et un casque qui englobait leur tête et ne laissait voir que leurs yeux fixant l’horizon. Xélia entra à l’intérieur de l’édifice et les portes se refermèrent derrière elle. Elle alla ensuite vers ses appartements. Une fois à l’intérieur, elle alluma sa cheminée et établit une ligne de communication avec la planète Naptarion. Un vieux vampire apparut dans l’âtre, la dévisagea puis finalement dit :

 

-Roi Sheldar?

-Oui. Répondit-il.

Il s’inclina.

-Que désirez vous de moi?

-Mon cher Romptan, où en est la désagrégation de Naptarion?

-Elle en est à son stade ultime, il ne nous reste que peu de temps. Avez-vous trouvez une nouvelle planète pour accueillir votre peuple?

-Oui, j’en ai trouvé une. Vous pouvez commencer l’évacuation, mais je vous conseille de débarquer la nuit, car cette planète est malheureusement éclairée par notre ennemie l’astre solaire.

-Puis je savoir vers quelle planète nous devons nous diriger ?

-Gabtor.

-Cela nous prendra un certain moment. Je vais suivre vos directives  et commencer l’évacuation tous de suite, excellence.

Il le salua et disparut.

-Bien, maintenant à moi de jouer. Comme je suis reine et que mon pouvoir s’étend loin sur cette planète, je vais pouvoir y dissoudre ses défenses, afin d’assurer une arrivée sécurisé à mon peuple.

 

Elle demanda à un valet d’aller quérir le commandant de son armée personnel. Le commandant entra et le valet referma la porte derrière lui. Le commandant s’inclina.

 

-Qu’attendez vous de moi, ma reine?

-Je désire me rendre au Salommonis et vous me suivrez ainsi que tous vos hommes disponibles.

-Puis-je connaître la raison de cette sortie ?

-Non.

-Allons nous combattre?

-S’ils s’opposent à moi, oui.

Le commandant réfléchit.

-Les gens du peuple?

-Non, les gens de La Légion de La Paix.

-Mais…Je, bien votre altesse. Quand partirons-nous?

-À l’aube.

-Bien.

-Vous pouvez prendre congé, que tous vos hommes soient près demain sans fautes.

 

Le lendemain à l’aube, tous les hommes se tenaient sur la berge de l’île. Les deux bateaux de transports venus tout droit du chantier naval du Salommonis furent arrimés et tous les soldats purent entrer à l’intérieur. Xélia fit partit du voyage. Ils arrivèrent en vue du Salommonis, les embarcations accostèrent et toute la troupe en sortit. Ils bloquèrent tous les villages du Salommonis et firent enfermés les villageois dans leur maison. La reine avança vers le château du Salommonis et entra suivie de deux cents hommes, le reste de l’armée bloquait toutes les sorties du territoire. Le commandant de La Légion de La Paix vint à la rencontre de la reine, appuyé par ses généraux et de quelques soldats.

 

-Vous auriez dû nous dire, que vous passeriez nous voir votre altesse, nous vous aurions accueillies mieux que cela.

-Manten Ort je suis venue ici, pour être sûr de votre loyauté.

-Insinuez vous que nous sommes des traîtres potentiels?

-Je vais le savoir maintenant. Vous savez les lycanthropes?

-Oui.

-Et bien je vous donne l’ordre de ratisser tout le Basaï-Dray afin de trouver, puis d'éradiquer tous ce beau monde.

-Je vous rappelle que sans eux vous ne seriez pas parmi nous, de plus la générale Layana et l’une des leurs et l’un de nos plus brillants cerveaux. Nous ne ferons pas cela, vous avez oublié notre fonction, c’est d’assurer la paix.

-Vous êtes des traîtres. Manten Ort je vous relève de vos fonctions et je dissous La Légion de la Paix. Embarquez les!

-Vous ne ferez rien de nous, démon. Notre bien aimée reine ne ferait pas une chose aussi absurde, si vous la possédez lâcher votre emprise!

-Je ne la possède pas. Je l’ai tuée et j’ai pris sa place et je ne suis pas un démon, mais un vampire. Tuez moi tous ça!

Ses hommes dégainèrent leurs armes.

-Détruisons cette menace! Lança Manten Ort.

Les paladins de la légion créèrent des boucliers de protection pour chaque soldat et ceux-ci marchèrent sur l’ennemi l’armes aux poings.

-Votre magie ne vous servira à rien. Pauvres êtres inférieurs.

 

Elle draina leurs forces en levant ses bras blancs vers le plafond. Les boucliers se dissipèrent et les paladins furent vidés de leur énergie. Ils tombèrent complètement épuisés. Les soldats étaient maintenant à la merci des sorts du vampire et furent vampirisés, puis d’un geste désinvolte Xélia leur indiqua leurs cibles. Ils firent leur office sans broncher et le sol du hall fut inondé par un sang innocent. Tout le Salommonis fut mis à sac. La fausse Xélia repartie satisfaite d’elle-même et rentra au bercail avec son armée. Le lendemain, son commandant et son armée se dirigèrent vers le Basaï-Dray. Les lycanthropes s’étaient accommodés au climat froid des montagnes et avaient construit des habitations en pierres. L’armée de Xélia entra dans le seul village qui a été bâtit. John et Layana sortirent de leur habitation et furent étonnés de voir tous ce monde réunis à leur porte.

 

-Que ce passe-t-il? Demanda John.

-Vous devez vous rendre sans histoire ou vous serez tous tués! Ordre de la reine Xélia. Dit le commandant.

 

Il baissa la tête comme s’il regrettait ses paroles dont il n’en pensait pas un mot. Il dégaina son arme fit volte face se dirigea vers l’armée de sa reine et cria.

 

-Je ne serai pas un assassin.

Il broya quelques hommes et une épée lui transperça le cou. Il tomba à genoux, le capitaine fit tournoyer son épée et lui délogea la tête.

-Pour la reine.

 

L’armée se dirigea vers les baraquements et tout fut détruits. John et Layana en réchappèrent et s’enfuirent du Basaï-Dray. Sur Arckédia, Deus n’en pouvait plus de voire toute cette violence.

 

-Voilà, c’est la fin de Gabtor. Elle est contaminée une fois de plus par le mal. Je vais envoyer mon armée et exterminer tout le monde pour pouvoir tout rebâtir. C’est malheureux d’en arriver là. Alchrétamor!

-Oui, mon roi.

 

Une immense silhouette en cristal apparut. Elle portait un pagne noir et rouge, son bras gauche était en or et drapé de rouge et deux ailes en cristal cerclé d’or sortaient de son dos et il tenait à la main droite un bâton en or.

-Finis- moi cette planète !

-À vos ordres.

 

Sur l’Ile des Châtiments. La fausse Xélia était assise et pensive. Elle avait la tête dans le vague et regardait le feu entrain de crépiter dans l’âtre, soudain la forme de Romptan apparut.

 

-Nous arrivons mon roi, nous serons là dans quelques minutes.

-Très bien, je vous attends.

 

La forme s’évapora. Aux Champs-Élysées, Tajaran recevait la visite de son frère. Éldéront et Élayna qui étaient devenus ses conseillers, l’entouraient.

 

-Mon frère, je t’ai fait venir car je pense que Deus va essayer…

Soudain une pluie de météorites passa à côté d’eux et frappa la terre de plein fouet.

 

-Ho non, le vampire en a rappelé d’autre. C’est la fin de Gabtor.

-Que veux-tu que cela me fasse, tu sais bien…

-Ne sois pas égoïste. Le coupa Tajaran.

-Tu n’avais qu’à bien t’occuper de ton continent et tu aurais pu empêcher tout ça.

-À chaque fois que j’ai essayé, tu me mettais des bâtons dans les roues, rétorqua Taj.

-Tu as préféré envoyer des anges plutôt que de te déplacer toi-même.

-C’est tes mages noirs, je te le rappelle, qui ont corrompu Karma et qui l'on fait dévier de son but, si cela n'était pas arrivé mon continent aurait vécu en paix. Aide moi, je t’en supplie seul le mal peut vaincre le mal.

-Je t’aide cette fois ci, mais après s’il arrive, quoi que se sois…

-D’accord.

-Bien je vais envoyer tous les esprits qui peuple mon royaume souterrain, cela leur permettra de se racheter.

-Je te remercie.

 

Au Basaï-Dray, le dernier des nains, Hymjir, s’était réfugié dans le tombeau de Argus Le Hardi.

 

-Ho Argus Le Hardi! Donne-moi la force de détruire ces sales zombies qui ont osé mettre leurs sales pieds ici.

 

Soudain la porte du tombeau s’ouvrit et une dizaine de zombies s’engouffrèrent à l’intérieur. Hymjir se leva et saisi sa hache de combat.

 

-Nous les nains, avons dû reprendre les armes quand les légions du dragon de glace ont foutu leur merde dans les villages que nous avions construits à la surface. Nous nous sommes vaillamment battus pour que ces engeances n’atteignent pas nos villes souterraines. Mais nous avons échoués, maintenant je suis le dernier de mon espèce à être debout et tout comme mes frères et mes sœurs, moi aussi je mourrais l’arme à la main. Gloire à nos ancêtres et longue vie à notre espèce !

Il fracassa les zombies qui tombèrent en miettes.

-Ils n’étaient pas très résistants les bougres.

 

Soudain un tremblement de terre vint bouleverser la victoire du nain. Une météorite  explosa le plafond du tombeau et des vampires se réveillèrent de leur sommeil.

-Qu’est ce que c’est que çà ? Par la barbe de mes ancêtres, je ne serais jamais tranquille à la fin.

 

Les montagnes du Basaï-Dray explosèrent soudain, une fissure se forma à la surface et des entrailles de Gabtor, sortirent les esprits du royaume des Enfers. Hymjir et les vampires eurent les quatre fers en l’air.

-Mes aïeux.

Il se releva et vit les esprits.

-Encore des morts.

Les vampires se redressèrent, mais n’eurent pas le temps de dire ouf car ils tombèrent sur le sol, tué par les esprits.

-Hé! Vous ne manquez pas d’air, c’étaient les miens.

-Nous sommes venus détruire ces envahisseurs.

-Ça me fait une belle jambe.

Le ciel qui était devenu post apocalyptique fut ponctué par une deuxième vague de météorites.

-Nous n’avons pas le temps de parler. Nous devons y aller.

Ils laissèrent le nain complètement outré sur place.

-Pas le temps, pas le temps. Dîtes que je vous gêne pendant que vous y êtes.

John et Layana se jetèrent sur lui.

-Bas les pattes gredins. Lança Hymjir.

-Nous allons t’étripé suppôt d’Alchakmor.

-Moi! Vous êtes fou Hymjir n’obéit qu’à lui-même.

Ils le lâchèrent.

-Vous n’êtes pas un…

-Mort, non, je suis bien vif.

-Excusez nous pour notre méprise!

Hymjir fixa Layana et dit.

-Je ne veux pas être méchant mon gars, mais ta demoiselle à une tête qui ne me revient pas, pour sure j’ai jamais vu de ma vie un humain à tronche de loup.

-Reste poli mon ami, sinon il va t’arriver une bricole! Lança John.

-D’accord.

-J’espère. Au faite comment vous nommez vous?

-Hymjir et vous?

-Ma compagne, Layana et moi, John Mc Klyne.

-Ce n’est pas que je m’ennuie, mais je dois partir, comme le Basaï-Dray n'est plus. Je n’ai plus d’attache.

-Nous comprenons.

Hymjir attacha sa hache à l’arrière de son dos et s’en alla. Pendant ce temps sur l’Ile des Châtiments.

-Mon roi, j’ai une grave nouvelle à vous apprendre.

La fausse Xélia se tourna vers l’âtre et vit le vieux vampire.

-Oui.

-Votre peuple est à la merci d’esprits venus dont ne sais ou. J’ai peur que vous n’ayez attiré l’attention sur vous et que les forces qui régissent cette planète veulent votre mort pour avoir troublé l’équilibre.

-Je vous envoie mon armée pour vous aider.

-Gardez vos hommes! Car vous en aurez besoin, la menace se dirige vers vous. Je suis désolé que notre plan n’est pas marché comme prévu.

-Gardez vos excuses!

-Ma reine !

-Quoi encore ?

Elle se retourna et vit l’un de ses hommes les membres tous tremblants.

-Nous sommes attaqués.

-Défendez le château!

-Bien ma reine.

Il s’en fut. Elle se tourna vers l’âtre, mais Romptan était partie.

-Maudit! Soyez maudit dieux de cette planète de malheur!

 

Le château s’ébranla, le plafond se mit à s’effondrer et toutes les fondations tombèrent. Le bâtiment s’affaissa sur lui-même et écrasa tous ses occupants jusqu’aux derniers. Les esprits regardèrent leur travail et furent satisfaits.

 

-Nous avons mené à bien notre mission.

 

Soudain une énorme forme délétère atterrie sur le sol et toute la végétation de la planète flétrit. Les esprits se tournèrent vers cette nuisance et virent des formes prendre vie. L’armée du Dieu étaient venue et Alchrétamor prit la parole.

 

-Peuples de Gabtor, écoutez-moi! Le jour de votre fin est venu, car votre planète a perdu son équilibre à mainte reprise. Deus, notre maître à tous a décrété que tous les êtres vivants de cette planète doivent mourir.

-Non, s’insurgea la chef des esprits, qui n'était autre que Karma, vous ne tuerez personne!

-Si, le peu qu’il y aura à tuer, nous le tuerons.

-Sauf si on vous en empêche.

-Je ne crois pas.

-Tous avec moi! Chargez! Cria Karma.

 

Les esprits submergèrent les soldats de Deus, et le combat fut intense. Les esprit avaient le dessus vu qu'ils étaient déjà morts mais ce n'était pas le cas des soldats de Deus. Ils avaient beau se défendre, mais ne purent résister et Alchrétamor fut le seul restant.

 

-Vous avez de la chance d’être déjà mort. Qui vous envoi ?

-Son nom importe peut, vu que tu vas mourir.

-Non, je ne crois pas, car c’est vous qui passerez en premier.

-Que veux-tu dire?

-Deus détruira votre planète vu que vous avez tué ses soldats. Vous n’avez aucune chance d’en réchapper.

 

Soudain le sol s’affaissa tout autour du chef de l’armée de Deus. Il s’envola, mais une patte noir l’attrapa et le serra tellement fort que l’avatar explosa en mille morceaux. Nagatar sortit de sous terre et se posa près de ses esprits, il les regarda et dit :

 

-Pour vous être battu contre cette menace, je vous libère, vous n’êtes plus damnés.

Les esprits à ses mots s’évaporèrent et furent libres. Le dragon fixa le sol et se dit à lui-même :

 

" Il est vrai, que je n’ai fait que du mal autour de moi, je n’ais pas respecté les dernières paroles de mon père et j’ai fait du tort à Taj. J’ai peut être trouvé les entités, mais j’ai failli détruire cette planète. Pardonnez-moi mon père."

 

Il s’éleva dans les aires, chercha sans relâche la planète Arckédia et une fois trouvé. Il atterrit sur celle-ci. Il marcha sur la planète et ne vit rien, puis sortit du néant un œil gigantesque.

 

-Nagatar, toujours là pour semer le trouble, comme ton père.

-Il a recherché les entités pour le bien de notre planète, pour la rééquilibrer.

-Non, pour asservir la planète, pourquoi il a attaqué le roi alors, ci ce n’est pour le pouvoir.

-Le roi était vieux et s’était mit tout le monde à dos en voulant gouverner les planètes colonisés. Mon père voulait la paix, il pensait qu’avec les entités, il aurait assez de pouvoir pour rendre cette chose possible.

-Ces entités n’étaient pas conçues pour ramener la paix, elles devaient servir à donner du pouvoir à celui qui en rechercher.

-Vous avez créé ces entités dans ce but ?

-Oui, d’après toi pourquoi, au lieu de les détruire je les ai simplement envoyés sur une planète, habitée en plus. Je te l’avoue, je suis une personne ambiguë, je cherche la paix, mais aussi la guerre, de toute façon les deux marches ensemble.

-Vous êtes ignobles.

-Non, je suis seulement un dieu et les dieux s’ennuient vite. Mais j’oublie, toi aussi tu as cherché les entités pour le pouvoir.

-C'est vrai, mais à l'origine c'était pour accomplir la volonté de notre père et c'était dans le but de sauver notre planète. Mais après que mon frère soi partit, car il ne supportait plus mon mauvais caractère et ma personnalité obscure. J'ai décidé de continuer seul les recherches, dans le but cette fois-ci d'assouvir ma vengeance contre lui. Quand j'appris qu'il s'était construit un empire, j'ai décidé de faire de même et toujours par vengeance, je lui ai mis des bâtons dans les roues, dans l'attente de la découverte des entités. Après ma défaite, il m'a donné les Enfers, je lui en ai voulu pour çà, mais ce qu'il m'a dit après, m'a fait réfléchir. Il m'a dit "Je ne te punis pas, je te donne juste le moyen de te faire pardonner en rendant service à cette planète et quoi que tu comptes faire dans l'avenir, ça ne changera rien au fait que tu seras toujours mon frère et que je te pardonnerai quoi qu'il advienne.". Grâce à lui et à ses bonnes paroles, j'ai changé. À présent j'ai trouvé le moyen de me faire pardonner, c'est de défendre cette planète ainsi que tous ses occupants.

-Tu dis ça, mais c'est toi le fautif dans l'histoire, ainsi que ton père. Rétorqua Deus.

-Plus maintenant, car vous venez de prouver en envoyant vos soldats, que vous ne connaissez pas le pardon, mais la destruction et moi et mes hommes, nous vous avons empêché de commettre l'irréparable. Alors c'est qui le fautif dans l'histoire maintenant?

-C'est toujours toi. Répondit Deus.

-Non c'est vous. Tonna Nag.

 

Deus se recouvrit d'un avatar. Il faisait maintenant dix bon mètres. Il commença les hostilités sans prévenir en donnant un coup en pleine tête à Nag. Le dragon tomba en arrière, le visage en sang. Il se releva péniblement et percuta Deus, le combat fut au désavantage de Nag. Deus envoya de multiples attaques. Nag encaissait et évitait quand il le pouvait.

Le combat s'éternisait et Nag décida d'y mettre fin. Il percuta le sol avec l’un de ses poings et une énorme fissure se fit, il plongea dedans et creusa jusqu’au noyau de la planète.

 

-Non, je ne te laisserai pas détruire ma planète. Lança Deus.

Mais c’était trop tard, car le dragon était devant le noyau. Deus le rejoignit.

-Tu vas mourir toi aussi, si tu commets cette folie. Dit Deus.

-Je sais, mais le seul fait de savoir que vous allez me suivre, me donne encore plus l'envie de le faire. Lança Nag.

 Il donna un grand coup de queue dans le noyau et le brisa. La planète explosa et ce fut la fin de Deus. Nag avait donné sa vie pour empêcher la mort des habitants de Gabtor. Malheureusement personne ne le su et aucunes funérailles ne fut célébré pour sa mort. Comme s’il n’avait jamais existé. John devint le nouveau roi des humains et Layana qui avait retrouvée sa forme première grâce à Tajaran devint la reine des elfes. Quant à Hymjir personne ne su ce qu’il était devenu.

À suivre....

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité